Un Voyage au cœur du Delta du Danube
par Bernard Cauchois
Pour qui a envie d’oublier le tumulte du monde et de goûter à la vie lente au fil de l’eau,
pour qui est curieux de côtoyer un peuple de pêcheurs à l’écart de la modernité,
pour qui enfin est désireux de découvrir un milieu naturel préservé où observer plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux, l’excursion dans le delta du Danube est une synthèse idéale.
Aujourd’hui (lendemain de mon retour), je regarde ce séjour aux confins de l’Europe et de l’Asie comme une parenthèse enchantée. Un enchantement que je dois à mes enfants qui ont eu l’idée d’associer deux de mes passions, les voyages et l’observation des oiseaux.
Cette première expérience de voyage thématique organisé fut pour moi une totale réussite.
D’abord parce que l’organisation m’a semblé irréprochable ; puis parce que nous étions encadrés par un duo de naturalistes hors pair (jeu de mots facile, j’en conviens).
Certes, il s’agissait d’une excursion ornithologique avant tout, mais une place fut réservée à la découverte géographique, historique et patrimoniale du delta, grâce à Mihail Baciu, notre guide roumain.
Mihail, autodidacte et polyglotte, est un personnage local connu qui, avant d’être guide, a lutté contre le braconnage dans le delta. C’est dire s’il connait bien la région.
En tant qu’organisateur, il a tout mis en oeuvre pour que les conditions satisfassent tout le monde. Des exemples ? l’excellent vin chaud parfumé pour braver le petit vent du nord ; l’hébergement à l’intérieur du delta, authentique et confortable ; les déjeuners préparés à bord du bateau avec tout le talent de la cuisinière roumaine qui nous a mitonné des plats locaux variés, un vrai régal !
Toutes les conditions étaient réunies pour que la semaine se déroule le mieux possible. Même la météo a été favorable !
Reprenons le cours du voyage dans l’ordre.
Jour 1
Je retrouve le groupe à Roissy dans la salle d’embarquement. Autour d’un café, notre guide Jean-Baptiste Martineau nous livre quelques éléments concernant la suite du périple. Visiblement je suis le seul néophyte ; une bonne entente s’installe entre les huit membres du groupe. À bord nous sommes installés près les uns des autres, ce qui me permet de faire un peu connaissance.
À Bucarest où nous arrivons trois heures plus tard, on est attendu par un sosie du petit père des peuples : le chauffeur du minibus qui nous conduit vers Tulcea, base de départ de l’aventure, petite ville portuaire nichée au fond d’un bras du Danube.
Trajet de quatre heures au cours duquel nous avons une première vision de la campagne roumaine. Croiser un attelage tiré par un cheval n’est pas rare. Nous faisons aussi nos premières observations ornithologiques à travers le carreau du véhicule, notamment la corneille mantelée, substitut de notre corneille noire.
Accueil royal dans un hôtel de petite dimension situé au bord d’un lac creusé juste entre la ville et le port. Couchés avec les poules (identiques aux nôtres), comme ce sera le cas tous les soirs. Nous sommes en excursion, pas en vacances !
Jour 2
Levés avec le soleil, nous appareillons sur une embarcation au confort rustique mais fonctionnel et fort bien dimensionnée pour notre équipe : un pont arrière abrité où nous tenons tous assis ; quelques marches permettent de descendre vers l’avant dans la cabine, et plus loin vers le coin cuisine où Petrushka concocte ses petits miracles culinaires. Enfin les toilettes, bienvenues quand on passe toute une journée à bord. À l’avant, le pont permet de prendre le vent et de voir les volatiles avant tout le monde (mais rarement avant Jean-Baptiste et Mihail).
Ce premier jour, nous rallions l’autre extrémité du delta par un des bras du Danube, jusqu’à Sfantu Gheorghe (Saint-Georges), à une centaine de km, trajet que nous accomplissons en huit heures… comme une entrée en douceur dans ce milieu mi-aquatique, mi-terrestre.
Au fur et à mesure de notre avancée, nous passons d’un bras du Danube large comme le Rhône, à des canaux plus étroits, que les saules centenaires et les roseaux surdimensionnés bordent tour à tour. Premiers faucons hobereaux.
Jour 3
Saint-Georges au petit matin. Avant le petit-déjeuner, nous allons à pied à l’écart du village sur un
chemin qui longe un canal. J’observe pour la première fois une gorgebleue à miroir qui se tient au bas des roseaux. Plus loin on observe avec nostalgie une volée de moineaux friquets qui se déplace au sol par petits envols groupés et rapides.
Nous revenons à la pension en passant par les rues sablonneuses du village.
Nous passons le reste de la matinée sur le bateau à sillonner les canaux secondaires, étroits, bordés d’immenses saules au feuillage bleuté qu’affectionnent particulièrement les gobe-mouches nains qui volètent inlassablement autour des rameaux. Soudain, sur notre gauche, un balbuzard fluviatile prend lourdement son envol et s’éloigne, les serres repliées sur une carpe orientée dans le sens du vol. On l’a probablement dérangé. Ce matin-là, comme les jours suivants, nous avons l’occasion d’apercevoir de nombreux faucons hobereaux, venus se repaître des nombreuses libellules qui tourbillonnent au-dessus de l’eau.
Midi. Mihail s’approche du rivage et amarre le bateau aux branches d’un saule. C’est le rituel de la pause déjeuner. Il ôte le dessus d’un des bancs qui devient une table. On s’installe et on déguste une salade de légumes crus hâchés fins (remplacée par la ciorba, soupe traditionnelle de légumes, un autre jour) puis un plat composé de légumes (ou de mamaliga, cousine de la polenta italienne) et de petits morceaux de viande (Ah, cette purée maison accompagnée de boulettes de viande !), le tout arrosé d’un vin roumain léger et fameux. Avant la décoction de café, beaucoup ont craqué sur les desserts traditionnels tels que la pasca (semblable au panetone) ou le délicieux beignet fourré de fromage blanc épais et de raisins secs. Sûr que Petrushka sera nommée au panthéon des meilleures cuisinières du Danube !
L’après-midi, nous revenons à Sfanta-Gheorghe et marchons en direction de la plage. En chemin, nous observons dans les tamaris de nombreuses mésanges, fauvettes babillardes et gobe-mouches nains. Plus près du littoral passent des vols d’oies cendrées, des spatules blanches se reposent au milieu de la végétation rase, là où nichent au printemps oedicnèmes et glaréoles. Enfin, nous découvrons la Mer Noire, immense mer intérieure nommée jadis Pont-Euxin par les Grecs, d’où le nom des goélands cendrés locaux : goélands pontiques. Nous arpentons la plage en direction de l’embouchure d’un des bras du Danube d’où nous apercevons à travers la lunette de Jean-Baptiste quelques pélicans au repos.
Sur le chemin du retour un incroyable défilé de milliers de cormorans remontant la côte marque le ciel d’un trait noir continu du nord au sud.
Jour 4
Deuxième journée consacrée à effectuer un long trajet sur l’eau, pour remonter vers le nord du delta, en direction de l’Ukraine. La matinée est riche en découvertes. Peu après le départ, un tout petit héron, le blongios nain, nous a longuement fascinés. Il se tient au pied d’immenses roseaux, les pattes écartées, nous observant frontalement de ses yeux serrés de part et d’autre du bec.
Plus loin les canaux deviennent étroits, et Mihail redoute que des îles flottantes n’obstruent le passage. Ces îles surmontées de roselières et parfois même de saules, se détachent sous l’action de l’eau qui effectue un travail de sape. Les vents les poussent et elles viennent s’échouer, notamment quand le niveau de l’eau baisse. Ce matin-là un vent aigre soufflait par rafale, mais rien de fâcheux ne survint.
Dans ce dédale de chemins d’eau, nous glissons lentement sous les frondaisons des arbres. Des rainettes assises sur leurs nénufars nous regardent paresseusement passer devant elles.
Après un déjeuner roboratif pris à bord comme chaque jour, nous poursuivons notre périple en empruntant un large canal creusé au XIXème siécle à l’initiative du premier roi de Roumanie, de la dynastie des Hohenzollern, tombé amoureux du pays. Il voulut mettre en valeur le pays en facilitant la navigation sur le Danube, d’où ce canal qui évite les nombreux méandres du fleuve et qui permettra aux navires de traverser dix pays européens et quatre capitales, de la Mer Noire à la Mer du Nord.
Nous accostons à Crisan, village rue au bord du canal, peuplé à 90% de Russophones d’origine lipoven ou cosaque, venus là par les hasards de l’histoire compliquée de ce territoire entouré et convoité de tous temps par les puissances environnantes.
Jour 5
Au petit-déjeuner, nous évoquons tous la surprise de la nuit, une secousse verticale qui nous a fait sursauter à 2h du matin. Tremblement de terre (5,3 sur l’échelle de Richter) venu du Caucase voisin.
Nous nous perdons dans un labyrinthe de canaux pour une journée qui sera celle des limicoles. Barges à queue noire, chevaliers sylvains, aboyeurs et combattants variés se succèdent.
À midi nous accostons au fond d’un cul-de-sac, à Caraorman, avec en toile de fond un décor de structures de béton enchevêtrées et d’immeubles éventrés. Vestiges d’un projet délirant de Ceaucescu, dernier dirigeant de l’ère communiste de Roumanie, qui voulait bâtir là une usine de filtrage des sables fossiles afin de recueillir des métaux rares.
Déjeuner à quai dans le bateau, visite du site derrière lequel avait été aménagé un lac artificiel qui accueille aujourd’hui des spatules blanches, des sternes caspiennes et autres courlis.
Le soir nous revenons à Crisan où l’on croise les descendants des Lipovens qui maintiennent la tradition du port de la barbe, illustration entre autres, de leur rupture avec le tsar Pierre 1er et du schisme de l’église orthodoxe.
Avant le repas nous essayons bien de dénicher le pic syriaque, mais nous devons nous contenter du pic cendré, ce qui constitue une première pour moi, devenu « cocheur » parmi les « cocheurs ».
Jour 6
Ce matin, nous mettons le cap sur Leata, autre village typique, peuplé de Lipoven. En route on a pu admirer un pic syriaque et un pic épeichette, tous deux quasiment sur la même branche ! Modestes stars qui se prêtent volontiers aux séances photos, comme ce fut le cas tout au long du séjour pour bon nombre d’oiseaux.
À Leata, pas d’asphalte, peu de voitures. Seule la voie maritime permet les échanges. C’est la garantie du calme qui procure une sensation de vie lente dans le delta. Les cargos turcs aperçus sur le grand canal altèrent à peine cette impression.
De grandes meules de foin coniques trônent devant les étables dont les murs sont constitués de terre projetée sur des pans de roseaux. Tous les toits sont de chaume. Un cavalier passe au galop, montant à cru son cheval. Les habitants sont rares, la plupart des hommes se répartissent sur les berges occupés à surveiller leurs lignes. De vieilles femmes vêtues de vêtements brodés de couleurs se tiennent derrière les palissades peintes de leurs maisons, en bleu ou en vert, couleurs symboliques de la Volga et des forêts de tilleul où vivaient leurs ancêtres.
L’après-midi, sur le chemin du retour, le capitaine a coupé le moteur à deux reprises, au pied d’un arbre où se tenait une bondrée juvénile, surprise mais incapable de s’enfuir. Puis, plus loin, pour apercevoir fugacement, et à plusieurs reprises, une marouette poussin, « coche » quasi générale. Toujours en mouvement, discrète et farouche, c’est un oiseau très peu observé d’après Jean-Baptiste qui nous apprend aussi qu’elle migre en Afrique, sans que l’on sache précisément où. Il précise aussi que sa morphologie l’apparente à la grue, ce qui ne laisse pas d’étonner.
Cette longue mais précieuse observation nous obligera à rallier notre hâvre nuitamment.
Jour 7
Après une nuit passée, en ce qui me concerne, chez l’habitant (j’occupais la chambre du fils), nuit courte car on se lève tôt pour aller relever les filets dans les villages de pêcheurs, nous sillonnons les canaux qui nous rapprochent de l’Ukraine voisine. C’est le royaume des nuances de verts. Nous longeons les berges bordées de typhas (variété de joncs) ou de saules d’une taille inconnue chez nous. La chance nous a souri quand Mihail a stoppé son bateau près d’une roselière où folâtraient un groupe de panures à moustaches, très reconnaissables à leur silhouette effilée, à leur coloris fauve et chamois et à ces élégantes bacchantes arborées par les mâles. Les appareils-photos crépitent.
Avant le déjeuner, nous mettons pied à terre pour visiter un monastère orthodoxe lipoven traditionnaliste, situé a priori au milieu de nulle part. Un pope nous a aimablement accueillis. Il aurait fallu, pour respecter les rites ancestraux que nous formions des groupes de genres séparés, et que nous séparions les purs des impurs. Mais là, les avis divergent ! (MDR). Cet édifice, placé entre deux villages, permet aux communautés qui s’y retrouvent de pouvoir créer des liens, durables si possibles.
Le soir, comme à chaque dîner, on nous a servi un délicieux plat de poissons, brochet et silure ou carpe, préparés chaque fois différemment. On se souviendra longtemps de ce brochet farci, et dont on ne sera pas venu à bout malgré l’appétit féroce de certains.
Jour 8
Ce dernier jour est celui du retour vers Tulcea. Le matin on aura admiré des vols de pygargues à queue blanches, et quelques individus d’aigles pomarins et criards en migration. Les pélicans en ont profité pour nous saluer une dernière fois.
J’essayai de prendre quelques clichés avec mon appareil de non-spécialiste. Histoire d’immortaliser le décor aquatique que j’ai trouvé fascinant. À défaut, les oiseaux ont laissé leur image sur ma rétine, comme les empreintes d’une aventure heureuse.
Les souvenirs sont multiples. Au-delà des paysages, des oiseaux et de l’activité humaine qu’on a entr’aperçue, il y a pêle-mêle, le professionnalisme de Jean-Baptiste Martineau, sa disponibilité et ses connaissances multiples sur la nature ; l’accueil et les conditions de voyage sur l’eau et à terre orchestrés par Mihail Baciu ; enfin l’ambiance détendue, agréable qui a régné entre tous les participant(e)s.
Jour 9
Je me réveille avec le « mal de terre », cette sensation de léger tangage que l’on ressent, jusque sous la douche où les cloisons de la cabine semblent osciller.
Le « frère » de Staline est là qui nous attend, prêt à nous reconduire à l’aéroport Henri Coanda, inventeur de l’avion à réaction.
Dans l’avion vers Paris, je me remémorais le séjour et regrettais déjà la compagnie de la petite équipe que nous formions. Je concevais déjà de rouvrir la parenthèse qui était entrain de se refermer. Reste à savoir où…
La liste des oiseaux observés
Espèces observées | |
Grèbe castagneux | Tachybaptus ruficollis |
Grèbe huppé | Podiceps cristatus |
Grèbe à cou noir | Podiceps nigricollis |
Grand Cormoran | Phalacrocorax carbo |
Cormoran pygmée | Phalacrocorax pygmeus |
Pélican blanc | Pelecanus onocrotalus |
Pélican frisé | Pelecanus crispus |
Blongios nain | Ixobrychus minutus |
Bihoreau gris | Nycticorax nycticorax |
Crabier chevelu | Ardeola ralloides |
Aigrette garzette | Egretta garzetta |
Grande Aigrette | Egretta alba |
Héron cendré | Ardea cinerea |
Héron pourpré | Ardea purpurea |
Cigogne noire | Ciconia nigra |
Cigogne blanche | Ciconia ciconia |
Ibis falcinelle | Plegadis falcinellus |
Spatule blanche | Platalea leucorodia |
Cygne tuberculé | Cygnus olor |
Oie cendrée | Anser anser |
Tadorne de Belon | Tadorna tadorna |
Canard chipeau | Anas strepera |
Sarcelle d’hiver | Anas crecca |
Canard colvert | Anas platyrhynchos |
Canard pilet | Anas acuta |
Fuligule nyroca | Aythya nyroca |
Garrot à œil d’or | Bucephala clangula |
Bondrée apivore | Pernis apivorus |
Pygargue à queue blanche | Haliaeetus albicilla |
Busard des roseaux | Circus aeruginosus |
Autour des palombes | Accipiter gentilis |
Epervier d’Europe | Accipiter nisus |
Buse variable | Buteo buteo |
Aigle pomarin | Aquila pomarina |
Aigle criard | Aquila clanga |
Balbuzard pêcheur | Pandion haliaetus |
Faucon crécerelle | Falco tinnunculus |
Faucon kobez | Falco vespertinus |
Faucon hobereau | Falco subbuteo |
Faisan de Colchide | Phasianus colchicus |
Marouette poussin | Porzana parva |
Gallinule poule-d’eau | Gallinula chloropus |
Foulque macroule | Fulica atra |
Huîtrier pie | Haematopus ostralegus |
Vanneau huppé | Vanellus vanellus |
Combattant varié | Philomachus pugnax |
Bécassine des marais | Gallinago gallinago |
Barge à queue noire | Limosa limosa |
Courlis cendré | Numenius arquata |
Chevalier arlequin | Tringa erythropus |
Chevalier aboyeur | Tringa nebularia |
Chevalier culblanc | Tringa ochropus |
Chevalier sylvain | Tringa glareola |
Chevalier guignette | Actitis hypoleucos |
Mouette rieuse | Larus ridibundus |
Goéland pontique | Larus cachinnans |
Goéland leucophée | Larus michahellis |
Sterne caspienne | Sterna caspia |
Sterne caugek | Sterna sandvicensis |
Sterne pierregarin | Sterna hirundo |
Guifette moustac | Chlidonias hybridus |
Pigeon biset | Columba livia |
Pigeon ramier | Columba palumbus |
Tourterelle turque | Streptopelia decaocto |
Chevêche d’Athéna | Athene noctua |
Martin-pêcheur d’Europe | Alcedo atthis |
Rollier d’Europe | Coracias garrulus |
Huppe fasciée | Upupa epops |
Pic cendré | Picus canus |
Pic noir | Dryocopus martius |
Pic épeiche | Dendrocopos major |
Pic syriaque | Dendrocopos syriacus |
Pic épeichette | Dendrocopos minor |
Hirondelle de rivage | Riparia riparia |
Hirondelle rustique | Hirundo rustica |
Hirondelle de fenêtre | Delichon urbica |
Bergeronnette des ruisseaux | Motacilla cinerea |
Bergeronnette grise | Motacilla alba |
Troglodyte mignon | Troglodytes troglodytes |
Rossignol philomèle | Luscinia megarhynchos |
Gorgebleue à miroir | Luscinia svecica |
Rougequeue noir | Phoenicurus ochruros |
Rougequeue à front blanc | Phoenicurus phoenicurus |
Grive draine | Turdus viscivorus |
Phragmite des joncs | Acrocephalus schoenobaenus |
Rousserolle verderolle | Acrocephalus palustris |
Rousserolle effarvatte | Acrocephalus scirpaceus |
Rousserolle turdoïde | Acrocephalus arundinaceus |
Fauvette babillarde | Sylvia curruca |
Pouillot véloce | Phylloscopus collybita |
Pouillot fitis | Phylloscopus trochilus |
Gobemouche gris | Muscicapa striata |
Gobemouche nain | Ficedula parva |
Panure à moustaches | Panurus biarmicus |
Mésange à longue queue | Aegithalos caudatus |
Mésange bleue | Parus caeruleus |
Mésange charbonnière | Parus major |
Rémiz penduline | Remiz pendulinus |
Loriot d’Europe | Oriolus oriolus |
Pie-grièche écorcheur | Lanius collurio |
Pie bavarde | Pica pica |
Choucas des tours | Corvus monedula |
Corbeau freux | Corvus frugilegus |
Corneille mantelée | Corvus cornix |
Etourneau sansonnet | Sturnus vulgaris |
Moineau domestique | Passer domesticus |
Moineau friquet | Passer montanus |
Pinson des arbres | Fringilla coelebs |
Chardonneret élégant | Carduelis carduelis |
Tarin des aulnes | Carduelis spinus |
Bruant des roseaux | Emberiza schoeniclus |
Nombre d’espèces | 111 |